Teinture de mélisse, suite…
Les finitions (filtration, contrôle de qualité)
Nous avions prévu au moins trois semaines de macération; notre teinture aura finalement attendu un bon mois avant d’être filtrée (ce qui ne pose aucun problème). J’ai effectué cette filtration avec des moyens de laboratoire (filtration sous vide) afin de minimiser les pertes de teinture. Au final, nous disposons de 7.4 dl de teinture (pour un volume initial de 8 dl d’alcool à 50° ). Notez qu’on aurait obtenu quelque chose de similaire en filtrant simplement à travers un linge fin, puis en tordant celui-ci pour bien presser le marc et en sortir un maximum de liquide.
Comme nous l’avions discuté, la qualité d’une teinture de mélisse se mesure principalement à sa teneur en acide rosmarinique (l’un des composés actif majeur de la mélisse). J’ai donc effectué un dosage de notre teinture (par une méthode chromatographique) et trouvé 1.8 mg d’acide rosmarinique par ml de notre teinture. C’est très honorable: notre teinture est donc de bonne qualité. Il nous reste à la répartir en petits flacons et à les étiqueter.