Rencontre de démarrage
Un jardin médicinal au Jardin Alpin: c’est parti!
Samedi 7 mars 2020, une douzaine de personnes ont participé à cette première rencontre. Nous avons échangé nos façons de voir ce futur jardin médicinal, son contenu, son fonctionnement… Le fil conducteur reste l’aspect pratique: intégrer des plantes capables de répondre aux besoins d’une « médecine du quotidien », sans prétention et sans dangers, mais à l’efficacité aussi bien établie que possible.
Jacques Falquet rappelle quelques points essentiels: il ne s’agit pas de « jouer au médecin », ni au pharmacien d’ailleurs, mais simplement de se réapproprier un savoir qui concerne des maux sans gravité, bien identifiés, mais qui nous empoisonnent parfois la vie… Se soigner soi-même de ces petites pathologies ne peut qu’améliorer notre rapport à notre propre santé, éviter d’encombrer inutilement les structures hospitalières… et réduire nos factures de santé. Pour autant, il appartient à chacun(e) de repérer les symptômes qui sortent de l’ordinaire et demandent un diagnostic: c’est ici que commence le domaine réservé du médecin.
Une première liste de plantes médicinales a été établie au gré des idées des participant(e)s. En vrac, cela donne: reine-des-Prés, gaulthérie, rhodiole, échinacée, lavande, origan, mélisse, verveine odorante, hysope, absinthe, camomille romaine, réglisse, angélique, achillée, hamamélis, nigelle cultivée, calendula, fenouil, hélichryse, épinette noire.
Maurice Callendret nous a ensuite guidé vers un possible emplacement pour ce futur jardin médicinal. Difficulté, les plantes discutées demandent des conditions de culture parfois très différentes; par exemple: terre humide et acide pour reine-des-Prés, gaulthérie ou angélique mais sèche, calcaire et caillouteuse pour rhodiola… Le dernier mot aux jardiniers spécialisés de l’équipe du Jardin Alpin!